Fourneuby – Teillon – St-Cézaire FAI

Visite aux JVettes

Une belle trajectoire bien porteuse à plus de 2000 pour avaler cette superbe ligne que constituent les gorges de la Siagne. Elles me faisaient envie depuis pas mal de temps.

http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2012/vol/20132553

On part de Fourneuby avec Tom. La méteo assez pessimiste question surdéveloppements.
Au plaf sur le chemin vers le Col de Bleine, je vois un énervé en Ozone vacher vers l’atterro du col de Bleine et un autre s’en sortir au moment où Benoit décolle du Col de Bleine.

Le mec en Delta 2 vole vraiment super bien et je dois appuyer comme jamais pour le suivre au moment où il me rattrape. Normal on dirait Luc. C’est en fait j’apprendrai après en radio que c’était Nicolas.

Au Teillon il arrive avec Benoit – qui a fait fumer la R11 pour nous rattraper par le bas 😉 – les 2 arrivent  à enrouler un truc un peu tricky. Je suis un peu énervé car  mon option plus au vent ne marche pas.  Je les vois rentrer vers Bleine ce qui est un peu décevant mais logique vu que ça charge bien.

Finalement je décide de faire pareil en évoluant vers Andon car la ligne est porteuse et le ciel y est bleu. J’invite Tom à faire pareil mais il sera trahi par sa mauvaise trajectoire et sa machine moins performante.

J’arrive à rester haut et je me régale d’un survol  du Baou Mourine et des gorges de la Siagne. Je reste bien haut car la ligne est vraiment très bien fournie en ascendances. C’est énorme. Depuis le temps que j’en rêvais ! La vue sur le terrain de jeu de JV est magnifique, je reconnais chaque lieux de tournage des JVettes, bien calé dans ma trajectoire porteuse à plus de 2000, je suis comme au balcon à l’opéra, tranquille.

Je vais jusqu’à Saint Cézaie et il me semble possible de rentrer car le ciel reste bleu vers le sommet de Calern.  Pas facile de remonter… aux antennes de Grasse il n’y a rien.

Vers la Gardette  le thermique est bien retord et je n’ai d’autre choix que de décaler à max.  Au sommet de Calern encore au soleil je tiens en dynamique, j’ai beau m’employer rien est enroulable. Tout est noir à l’est d’où je suis.

J’observe le ciel en prenant mon mal en patience et au moment ou 15 minutes de soleil se profilent vers l’observatoire de Calern et que je décide d’y aller, je rencontre une mine et donne tout. En quelques tours je me retrouve à 2000 bien décalé sur le plateau. Poussé par le vent j’arrive facilement jusqu’à Fourneuby dans l’ombre.

Je me pose sur la route pour rejoindre Tom, ça monte pendant ma longue finale 🙁 Je suis un peu long mais ça passe…

Je dois interrompre le rangement du matériel en balançant tout dans le camion de Tom car il commence à pleuvoir bien fort.